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L’origine du tatouage et son histoire

L’origine du tatouage et son histoire

L’origine du tatouage et son histoire

L’origine du tatouage et son histoire

L’origine du tatouage

Cet art ancestral gravé dans la peau nous raconte une histoire qui traverse les âges et les civilisations. Bien plus qu’une simple pratique esthétique, il représente l’un des plus anciens témoignages de l’expression humaine, dont les origines remontent à l’aube de l’humanité.

origine tatouage

La découverte la plus emblématique reste celle d’Ötzi, l’homme des glaces, retrouvé dans les Alpes italo-autrichiennes. Son corps, miraculeusement préservé dans la glace pendant plus de 5300 ans, porte pas moins de 61 tatouages. Ces marques, principalement composées de lignes et de croix, n’étaient pas que décoratives : leur positionnement suggère une possible utilisation thérapeutique, similaire à l’acupuncture.

Aujourd’hui, alors que le tatouage connaît un essor sans précédent, il est fascinant de constater comment cet art ancestral continue d’évoluer tout en conservant sa dimension profondément spirituelle et personnelle, héritée de nos ancêtres.

Les peuples et le tattoo

Le tatouage était autrefois un rite initiatique et un symbole d’identité chez la plupart des peuples tels que les Celtes, les Japonais, les Égyptiens et les Polynésiens, mais au cours des siècles cela avait progressivement perdu sa place dans leurs traditions. Mais au XVIIIe siècle, inspirés par les coutumes des tahitiens lors du voyage dans le Pacifique de James Cook, le tatouage revient en force sur la peau des marins.

Voir notre article sur le tatouage à la dent de requin

 

Les découvertes des premiers tatouages

Map monde premier tatouage
Map monde premier tatouage

Il est difficile de donner des dates précises en raison de la nature périssable de la peau tatouée et de la rareté des découvertes archéologiques. Cependant, voici quelques exemples notables de tatouages anciens et de découvertes archéologiques : Voir aussi la technique de tatouage avec des os qui fait partie intégrante de l’histoire du tatouage.

  • Europe :

    • Des momies datant de l’Âge du Bronze, découvertes en Europe, portent des motifs. La plus célèbre d’entre elles est l’Homme des glaces (Ötzi), dont le corps présente des lignes de tatouage datant d’environ 3300 avant J.-C.

 

  • Égypte ancienne :

    • Les Égyptiens de l’Antiquité pratiquaient le tatouage à des fins rituelles et médicales. Des momies égyptiennes ont été découvertes avec des tatouages, dont certains étaient destinés à soulager des maux physiques ou à symboliser des croyances religieuses. Voir cet article du National Géographic sur une momie vieille de 5’000 ans qui abordais un tatouage en forme de lignes mystérieuse.

 

  • Asie :

    • Des tattoo remontant à environ 2000 avant J.-C. ont été découverts en Chine sur des momies de la culture Tarim. Ces tatouages étaient souvent des motifs géométriques et représentaient peut-être des éléments culturels ou spirituels. Les tatouages au Japon sont une tradition ancestrale, qui remonte à la Préhistoire (environ 3300 avant J.-C). Des statuettes en argile retrouvées dans des tombeaux de l’époque Jomon, ornées de symboles tribaux, en témoignent.

 

  • Océanie :

    • Les polynésiens ont une histoire ancienne, remontant à des millénaires, le National Geographic parle d’environs 3’000 ans. Des tatouages ont été retrouvés sur des statues de l’île de Pâques, suggérant que cette pratique était profondément enracinée dans la culture polynésienne.

 

  • Sibérie :

    • Des tattoo remontant à plus de 2500 ans ont été découverts sur des momies de la culture Pazyryk en Sibérie. Ces tatouages complexes étaient présents sur des guerriers et des prêtresses, suggérant des significations rituelles et sociales.

 

  • Amérique du Nord :

    • Des tatouages ont été retrouvés sur des momies de la culture Anasazi dans le sud-ouest des États-Unis, remontant à environ 1000 ans.
Il est important de noter que la compréhension des origines du tatouage est en constante évolution à mesure que de nouvelles découvertes archéologiques sont faites et que les techniques d’analyse s’améliorent. Les exemples ci-dessus fournissent un aperçu des pratiques de tatouage anciennes à travers le monde.

Les premières techniques de Tattoo à Travers le Monde

Technique tattoo dans le monde
Technique tattoo dans le monde

Tahiti et la Dent de Requin (Années 1700-1800)

Les premiers systèmes de tattoo à Tahiti remontent aux années 1700-1800. Les tahitiens utilisaient des instruments rudimentaires tels que la dent de requin comme outils de tatouage. Les tatoueurs polynésiens, appelés « tahunga, » utilisaient ces dents de requin aiguisées comme aiguilles pour perforer la peau.

L’Afrique et le Bambou

En Afrique, les pratiques de tatouage variaient selon les tribus et les régions. Certains groupes utilisaient des instruments en bambou pointus pour créer des motifs complexes. Ces tatouages africains revêtaient souvent une signification rituelle, spirituelle ou liée au statut social.

L’Asie et l’Aiguille de Bambou

En Asie, le tatouage a une longue histoire. En Chine, la technique du « wen shen » utilisait des aiguilles de bambou pour tatouer la peau créant des motifs souvent empreints de symbolisme culturel chinois. Au Japon, l’irezumi impliquait l’utilisation d’aiguilles attachées à des bâtons de bois ou de métal, créant des œuvres d’art complexes et traditionnelles.

Les Amériques et les Aiguilles d’Os

Les cultures amérindiennes pratiquaient également le tatouage, utilisant diverses méthodes. Certaines tribus utilisaient des aiguilles d’os ou d’épines végétales pour percer la peau. Ces tatouages revêtaient une importance spirituelle et identitaire, reflétant l’appartenance tribale et les expériences personnelles.

Les Maoris de Nouvelle-Zélande et le Ta Moko

Les Maoris de Nouvelle-Zélande pratiquaient le tatouage tribal, connu sous le nom de « ta moko, » bien avant l’arrivée des Européens. Ils utilisaient des ciseaux en os, appelés « uhi, » pour sculpter des motifs complexes directement dans la peau. Ces tatouages étaient souvent associés au statut social, à la lignée familiale et aux exploits guerriers.

Les Aïnous du Japon et l’Inau

Les Aïnous, peuple autochtone du Japon, utilisaient une technique appelée « inau » pour tatouer le corps. Des aiguilles de poisson ou d’oiseau étaient enfilées dans une poignée en bois, puis tapotées sur la peau pour créer des motifs linéaires. Ces tatouages revêtaient une signification spirituelle et étaient souvent réalisés à des fins rituelles.

Fabrication de l’encre

Fabrication encre tatouage
Fabrication encre tatouage

Les méthodes de fabrication de l’encre de tatouage dans les débuts de cette pratique variaient selon les cultures et les régions du monde. Voici quelques-unes des techniques utilisées dans différentes parties du globe :

À Tahiti et dans le Pacifique :

Le tatouage dans les îles du Pacifique, l’encre était souvent fabriquée à partir de mélanges naturels locaux. Les ingrédients comprenaient parfois des pigments extraits de plantes, de la suie ou du charbon mélangé à des liquides tels que la salive, l’eau de mer ou des jus de plantes. Ces mélanges étaient choisis pour leur durabilité et leur capacité à produire des couleurs vives sur la peau.

En Afrique :

En Afrique, les encres de tatouage étaient élaborées à partir de pigments naturels, tels que la suie, la terre ou des extraits végétaux. Ces pigments étaient mélangés avec des substances grasses comme le beurre pour créer une encre épaisse. Les encres étaient souvent de couleur noire ou foncée, s’intégrant bien dans les motifs tribaux africains.

En Asie, notamment en Chine et au Japon :

En Chine, les encres de tatouage étaient souvent composées de cendres mélangées à de l’eau. Les Japonais, dans le cadre du traditionnel irezumi, utilisaient des encres à base de charbon de bois mélangé à des liquides tels que de l’eau ou de l’alcool. Ces mélanges étaient choisis pour leur permanence et leur capacité à créer des contours nets.

Dans les cultures amérindiennes :

Les Amérindiens utilisaient des pigments naturels tels que le charbon de bois, l’ocre et d’autres minéraux. Ces pigments étaient mélangés avec des substances grasses ou des huiles animales pour créer une encre. Les méthodes de fabrication variaient selon les tribus, mais l’objectif était souvent d’obtenir des couleurs sombres et durables.

Chez les Maoris en Nouvelle-Zélande :

Les Maoris de Nouvelle-Zélande utilisaient des pigments naturels provenant de sources locales, tels que des minéraux et des plantes. Les tatouages, connus sous le nom de ta moko, étaient souvent réalisés avec une encre noire obtenue à partir de suie ou de charbon mélangé à des liquides tels que de la graisse ou de l’huile.

Il est important de noter que ces méthodes de fabrication d’encre de tatouage étaient souvent liées aux ressources disponibles localement et aux traditions culturelles spécifiques à chaque région. Les tatoueurs de l’époque étaient des artisans expérimentés qui maîtrisaient l’art de créer des encres adaptées à leurs besoins et à leurs coutumes artistiques.

Le tatouage comme rite initiatique

Le tatouage était autrefois profondément ancré dans des rites initiatiques, symbolisant l’entrée dans l’âge adulte ou la reconnaissance d’un statut particulier au sein de la communauté. Des peuples tels que les Celtes, les Japonais, les Égyptiens et les Polynésiens utilisaient le tatouage comme un moyen de marquer ces transitions importantes. Bien que ces pratiques aient évolué au fil des siècles, elles ont laissé une empreinte durable sur l’histoire du tatouage.

Les tatouages et la foi
Les tatouages et la foi

L’ère des explorateurs 

Le XVIIIe siècle a marqué un tournant significatif dans l’histoire du tatouage, avec l’exploration du Pacifique par James Cook. Inspirés par les coutumes tahitiennes, les marins occidentaux ont redécouvert et adopté le tatouage, le ramenant ainsi à la mode. Cette résurgence a jeté les bases de son expansion future dans des contextes culturels variés.

La marque des prisonniers

En occident, cet usage se propage et devient au sein des prisons l’apanage des marginaux. Petit à petit, cette pratique évolue et devient un véritable métier, ce qui permet l’ouverture de plusieurs boutiques de tatouages à la fin du XIXe siècle. Mais ce ne fût pas toujours le cas, parfois il a été imposé comme une punition. Rappelons que dans l’antiquité, les esclaves étaient marqués comme du bétail, ce tatouage indiquait leur appartenance à un maître. Ce procédé était encouragée par le code noir qui réglementait au XVIIIe siècle l’esclavage. Plus tard, en 1939-1945, les prisonniers juifs du IIIe Reich sont tatoués de force, on leur inscrit des numéros sur la peau afin de permettre leur identification et leur enlever toute humanisation. 

Le bad boy
Le bad boy

L’arrivée du style “bad boy”

En 1891, un vent de modernité souffle sur New York et chamboule la pratique du tatouage, Samuel O’Reilly invente la première machine à tatouer électrique. En Europe au XXe siècle, c’est l’effervescence des premiers studios de tatouages, mais atteint son apogée vers les années 70 avec les mouvements “bad boys” bikers, punks sont touchés par le phénomène du tatouage est en fond leur marque de fabrique. Le tatouage rassemble en véhiculant un signe de protestation et gagne du terrain auprès d’une population masculine marginalisée qui désire affirmer leur rébellion. Plus tard, arrivant dans les années 90 que le tatouage se réinvente en devenant un phénomène de mode auprès de la jeune génération. Le tatouage devient alors plus accessible et touche de plus en plus de personnes qui désirent embellir leur corps.

Retrouve des idées de tattoo pour gentlemen ici

Le tatouage aujourd’hui 

Au début des années 80, on comptait en France pas plus de 15 studios de tatouages, aujourd’hui c’est plus de 2000 boutiques qui ont pignon sur rue. Les techniques se sont nettement améliorées, le matériel a poursuivi la courbe de l’évolution afin de satisfaire une population de plus en plus accro à cette pratique. Les mesures d’hygiènes sont très encadrées par le code de la santé publique et doivent être respectées pour une bonne pratique du tatouage. Le tatouage actuel est devenu plus sûr et permet à chacun de se faire tatouer en choisissant le motif de tatouage masculin qu’il souhaite, les graphismes se perfectionnent, ce qui offre une dimension artistique à travers de véritables œuvres d’arts.

Les pays les plus tatoués
Les pays les plus tatoués

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