Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
L’origine du tatouage et son histoire
L’origine du tatouage et son histoire
L’origine du tatouage
Cet art ancestral gravé dans la peau nous raconte une histoire qui traverse les âges et les civilisations. Bien plus qu’une simple pratique esthétique, il représente l’un des plus anciens témoignages de l’expression humaine, dont les origines remontent à l’aube de l’humanité.
La découverte la plus emblématique reste celle d’Ötzi, l’homme des glaces, retrouvé dans les Alpes italo-autrichiennes. Son corps, miraculeusement préservé dans la glace pendant plus de 5300 ans, porte pas moins de 61 tatouages. Ces marques, principalement composées de lignes et de croix, n’étaient pas que décoratives : leur positionnement suggère une possible utilisation thérapeutique, similaire à l’acupuncture.
Aujourd’hui, alors que le tatouage connaît un essor sans précédent, il est fascinant de constater comment cet art ancestral continue d’évoluer tout en conservant sa dimension profondément spirituelle et personnelle, héritée de nos ancêtres.
Les peuples et le tattoo
Le tatouage était autrefois un rite initiatique et un symbole d’identité chez la plupart des peuples tels que les Celtes, les Japonais, les Égyptiens et les Polynésiens, mais au cours des siècles cela avait progressivement perdu sa place dans leurs traditions. Mais au XVIIIe siècle, inspirés par les coutumes des tahitiens lors du voyage dans le Pacifique de James Cook, le tatouage revient en force sur la peau des marins.
Les découvertes des premiers tatouages
Il est difficile de donner des dates précises en raison de la nature périssable de la peau tatouée et de la rareté des découvertes archéologiques. Cependant, voici quelques exemples notables de tatouages anciens et de découvertes archéologiques : Voir aussi la technique de tatouage avec des os qui fait partie intégrante de l’histoire du tatouage.
Europe :
Égypte ancienne :
Asie :
Océanie :
Sibérie :
Amérique du Nord :
Les premières techniques de Tattoo à Travers le Monde
Tahiti et la Dent de Requin (Années 1700-1800)
Les premiers systèmes de tattoo à Tahiti remontent aux années 1700-1800. Les tahitiens utilisaient des instruments rudimentaires tels que la dent de requin comme outils de tatouage. Les tatoueurs polynésiens, appelés « tahunga, » utilisaient ces dents de requin aiguisées comme aiguilles pour perforer la peau.
L’Afrique et le Bambou
En Afrique, les pratiques de tatouage variaient selon les tribus et les régions. Certains groupes utilisaient des instruments en bambou pointus pour créer des motifs complexes. Ces tatouages africains revêtaient souvent une signification rituelle, spirituelle ou liée au statut social.
L’Asie et l’Aiguille de Bambou
En Asie, le tatouage a une longue histoire. En Chine, la technique du « wen shen » utilisait des aiguilles de bambou pour tatouer la peau créant des motifs souvent empreints de symbolisme culturel chinois. Au Japon, l’irezumi impliquait l’utilisation d’aiguilles attachées à des bâtons de bois ou de métal, créant des œuvres d’art complexes et traditionnelles.
Les Amériques et les Aiguilles d’Os
Les cultures amérindiennes pratiquaient également le tatouage, utilisant diverses méthodes. Certaines tribus utilisaient des aiguilles d’os ou d’épines végétales pour percer la peau. Ces tatouages revêtaient une importance spirituelle et identitaire, reflétant l’appartenance tribale et les expériences personnelles.
Les Maoris de Nouvelle-Zélande et le Ta Moko
Les Maoris de Nouvelle-Zélande pratiquaient le tatouage tribal, connu sous le nom de « ta moko, » bien avant l’arrivée des Européens. Ils utilisaient des ciseaux en os, appelés « uhi, » pour sculpter des motifs complexes directement dans la peau. Ces tatouages étaient souvent associés au statut social, à la lignée familiale et aux exploits guerriers.
Les Aïnous du Japon et l’Inau
Les Aïnous, peuple autochtone du Japon, utilisaient une technique appelée « inau » pour tatouer le corps. Des aiguilles de poisson ou d’oiseau étaient enfilées dans une poignée en bois, puis tapotées sur la peau pour créer des motifs linéaires. Ces tatouages revêtaient une signification spirituelle et étaient souvent réalisés à des fins rituelles.
Fabrication de l’encre
Le tatouage comme rite initiatique
Le tatouage était autrefois profondément ancré dans des rites initiatiques, symbolisant l’entrée dans l’âge adulte ou la reconnaissance d’un statut particulier au sein de la communauté. Des peuples tels que les Celtes, les Japonais, les Égyptiens et les Polynésiens utilisaient le tatouage comme un moyen de marquer ces transitions importantes. Bien que ces pratiques aient évolué au fil des siècles, elles ont laissé une empreinte durable sur l’histoire du tatouage.
L’ère des explorateurs
Le XVIIIe siècle a marqué un tournant significatif dans l’histoire du tatouage, avec l’exploration du Pacifique par James Cook. Inspirés par les coutumes tahitiennes, les marins occidentaux ont redécouvert et adopté le tatouage, le ramenant ainsi à la mode. Cette résurgence a jeté les bases de son expansion future dans des contextes culturels variés.
La marque des prisonniers
En occident, cet usage se propage et devient au sein des prisons l’apanage des marginaux. Petit à petit, cette pratique évolue et devient un véritable métier, ce qui permet l’ouverture de plusieurs boutiques de tatouages à la fin du XIXe siècle. Mais ce ne fût pas toujours le cas, parfois il a été imposé comme une punition. Rappelons que dans l’antiquité, les esclaves étaient marqués comme du bétail, ce tatouage indiquait leur appartenance à un maître. Ce procédé était encouragée par le code noir qui réglementait au XVIIIe siècle l’esclavage. Plus tard, en 1939-1945, les prisonniers juifs du IIIe Reich sont tatoués de force, on leur inscrit des numéros sur la peau afin de permettre leur identification et leur enlever toute humanisation.
L’arrivée du style “bad boy”
En 1891, un vent de modernité souffle sur New York et chamboule la pratique du tatouage, Samuel O’Reilly invente la première machine à tatouer électrique. En Europe au XXe siècle, c’est l’effervescence des premiers studios de tatouages, mais atteint son apogée vers les années 70 avec les mouvements “bad boys” bikers, punks sont touchés par le phénomène du tatouage est en fond leur marque de fabrique. Le tatouage rassemble en véhiculant un signe de protestation et gagne du terrain auprès d’une population masculine marginalisée qui désire affirmer leur rébellion. Plus tard, arrivant dans les années 90 que le tatouage se réinvente en devenant un phénomène de mode auprès de la jeune génération. Le tatouage devient alors plus accessible et touche de plus en plus de personnes qui désirent embellir leur corps.
Le tatouage aujourd’hui
Au début des années 80, on comptait en France pas plus de 15 studios de tatouages, aujourd’hui c’est plus de 2000 boutiques qui ont pignon sur rue. Les techniques se sont nettement améliorées, le matériel a poursuivi la courbe de l’évolution afin de satisfaire une population de plus en plus accro à cette pratique. Les mesures d’hygiènes sont très encadrées par le code de la santé publique et doivent être respectées pour une bonne pratique du tatouage. Le tatouage actuel est devenu plus sûr et permet à chacun de se faire tatouer en choisissant le motif de tatouage masculin qu’il souhaite, les graphismes se perfectionnent, ce qui offre une dimension artistique à travers de véritables œuvres d’arts.
Vous touvez continuer votre lecture sur notre rubrique : Découvrir les dernières tendances en matière d’ornements cutanés féminins
commentaires
Plus de messages